Développement du GI eMediplan en 2025

En 2024, le changement de génération au sein du GI eMediplan a eu lieu. Lors de la réunion à huis clos de novembre 2024, le comité a décidé de développer les tâches de manière évolutive.

Dans le passé, le GI eMediplan a défini les normes pour l'eMediplan et l'eRecette. Pour la mise en œuvre de l'eRecette, la FMH et Pharmasuisse ont créé le GT e-Recette. Le développement technique des standards s'est fait au fil de l'histoire. Le GI eMediplan a pris en charge cette tâche, car il y a dix ans, il n'existait pas encore de normes nationales ou internationales capables d'assumer cette tâche de manière compatible en Suisse. eHealthSuisse et l'OFSP ont décidé d'utiliser à l'avenir les normes internationales courantes. Il s'agit en premier lieu de HL7/FIHR et des profils IHE. Du point de vue du comité directeur, cela a du sens.

Le conseil d'administration a donc décidé que l'GI eMediplan passerait du statut de développeur technique du standard à celui de gardien médical du standard. Nous voulons nous assurer que le standard reflète de manière adéquate la pratique médicale et pharmaceutique. En d'autres termes, tous les contenus concrets spécifiques à la Suisse doivent continuer à être définis par le GI eMediplan – en coordination avec l'IPAG eHealth. Deux des trois conditions préalables à une mise en œuvre durable des eMediPlan et des ePrescriptions sont déjà remplies : Premièrement, il existe déjà une obligation pour les deux applications dans le dossier du patient. C'est pourquoi, deuxièmement, les normes à appliquer ont déjà été définies au niveau de l'ordonnance.

Troisièmement, l'expérience des dernières années montre que les obligations ne sont pas mises en œuvre si les pouvoirs publics ne mettent pas de moyens financiers à disposition. En effet, les bas tarifs ambulatoires ne permettent pas d'investissements.

Le message relatif à la loi sur les produits thérapeutiques prévoit une obligation

Dans quelques mois, le Conseil fédéral transmettra au Parlement le message relatif à la loi sur les produits thérapeutiques (étape de révision 3a). Le gouvernement propose une obligation pour les ordonnances électroniques et les plans de médication. Le comité directeur considère cette obligation d'un œil critique, mais part du principe que le Parlement se prononcera en sa faveur. L'important n'est pas l'obligation, mais l'intégration profonde des applications dans les systèmes primaires, et c'est précisément pour cela qu'un cofinancement public est nécessaire.

Pour que l'obligation soit appliquée dans le monde réel, il faut un « facilitateur » pragmatique comme GI eMediplan. Elle dispose du savoir-faire nécessaire pour soutenir les fournisseurs de logiciels dans la mise en œuvre des spécifications. Une intégration en profondeur dans le logiciel primaire est nécessaire pour que les données puissent être échangées sans rupture de média et pour que le principe « Once-Only » puisse être mis en œuvre. Il s'agit de garantir que les fournisseurs de prestations ne doivent saisir qu'une seule fois les mêmes données, mais que celles-ci peuvent être utilisées plusieurs fois.

L'eMediplan et l'eOrdonnance sont des applications qui améliorent la qualité de la médication et augmentent la sécurité des patients. Tout le monde en profite : les patients, les professionnels, les assureurs et la politique. Le comité directeur est confiant que ces « fruits à portée de main » pourront bientôt être cueillis, car tous les acteurs y sont intéressés. L'effort est relativement faible, l'avantage systémique est grand.

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Forte augmentation des eMediplans en Suisse

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Deuxième après-midi d'impulsion : forte croissance des eMediplans utilisés